La forêt est un écosystème complexe constitué de nombreux acteurs, petits et grands, végétaux et animaux dans lequel l’homme doit se fondre avec précaution. Ceci est d’autant plus vrai que, comme l’ensemble des milieux naturels, elle est aujourd’hui fortement fragilisée par le changement climatique. Dans ce contexte, gérer de manière équilibrée la forêt est un challenge qui se pense sur le temps long et nécessite expertise, humilité et capacité d’adaptation.
En nouvelle aquitaine, zone particulièrement exposée aux risques d’incendies de forêts, 42 000 km de pistes sont dédiés à la DFCI et entretenues pour permettre d’intervenir au plus près des départs d’incendies.
Prévenir les risques d’incendies et de tempêtes
La vulnérabilité des forêts face au feu a été plus visible que jamais en 2022. Outre les actions de sensibilisation et d’acculturation aux risques, les forestiers sont mobilisés notamment dans le cadre du Dispositif de Défense des Forêts Contre les Incendies (DFCI) qui prévoit des ac tions de prévention, d’intervention et d’aménagement d’équipements spécifiques.
La forêt est un puissant régulateur naturel qui protège les sols contre l’érosion, protège des avalanches ou prévient les glissements de terrain et joue un rôle important dans la protection de nos côtes. Par ailleurs, pour faciliter l’intervention des services de secours lors d’un accident en forêt, la filière a développé une plateforme d’identification des « points de secours en forêt » au nombre de 30 000 aujourd’hui.
Aujourd’hui, en raison du changement climatique, nos forêts sont fragilisées et leurs mécanismes de défense sont moins efficaces ce qui implique de mettre en place de nouvelles stratégies d’adaptation. Notamment, les forestiers procèdent parfois à des coupes sanitaires pour éviter la propagation des maladies et l’effondrement de certains peuplements fragilisés. En parallèle de ces risques sanitaires, la surpopulation de certains animaux comme les cervidés peut mettre en danger la croissance des jeunes pousses et causer des dégâts importants dans les forêts. Il est parfois nécessaire d’augmenter le prélèvement de gibier pour en limiter l’expansion et retrouver un équilibre, de renforcer la protection des plants et de jouer sur la composition des peuplements.
L’empreinte environnementale d’un meuble fabriqué en France est au moins deux fois inférieure à celle d’un meuble fabriqué en Chine puis importé en France. Un taux qui n’est pas uniquement lié au transport mais repose aussi sur un moindre impact carbone au niveau de la production (plus de 2 fois inférieur en France)
Réduire les risques liés aux activités des entreprises
En parallèle de tous les professionnels qui interviennent en forêt, la filière Forêt-Bois compte aussi de nombreuses entreprises qui transforment le bois pour fabriquer les objets de notre quotidien. Conscientes des enjeux environnementaux liés à chaque étape de l’exploitation et de la transformation, ces entreprises travaillent à réduire leurs impacts en développant notamment la recyclabilité, l’écoconception, en allongeant la durée de vie des produits bois ou encore en développant l’économie de la fonctionnalité (développement de services, location…).
LES INDICATEURS SUIVIS PAR LA FILIÈRE POUR MESURER SON ACTION ET SON IMPACT