ENSEMBLE
POUR PROTÉGER ET RÉGÉNÉRER LE VIVANT
La forêt est un écosystème complexe constitué de nombreux acteurs, petits et grands, végétaux et animaux dans lequel l’homme doit se fondre avec précaution. Ceci est d’autant plus vrai que, comme l’ensemble des milieux naturels, elle est aujourd’hui fortement fragilisée par le changement climatique. Dans ce contexte, gérer de manière équilibrée la forêt est un challenge qui se pense sur le temps long et nécessite expertise, humilité et capacité d’adaptation.
N°2 Préserver la qualité des éléments essentiels à la vie
Nappes phréatiques, lacs, rivières, 75% de nos réserves d’eau douce proviennent de lieux de captages situés dans des espaces boisés
Assurer la qualité de l’eau
La forêt joue un rôle central dans le cycle de l’eau par son action sur l’importance et la répartition des précipitations arrivant au sol, la dynamique de l’eau dans le sol et les quantités d’eau rejetées sous forme de vapeur dans l’atmosphère.
Les interventions en forêt doivent donc se faire dans le respect de ces phénomènes naturels afin de préserver et parfois de restaurer ces espaces sensibles.
De bonnes pratiques sont appliquées par la filière comme, par exemples, la définition de zones pour le passage des engins forestiers ou le développement de pratiques alternatives comme le débardage par câble aérien. Des outils de diagnostic des sols ont également été développés pour adapter les pratiques de tous ceux qui interviennent en forêt.
Assurer la qualité des sols
Les sols forestiers jouent un rôle majeur dans la croissance des arbres et contiennent davantage de carbone que les sols d’autres milieux naturels (80 tonnes de carbone par hectare (+10 tonnes dans la litière)).
Mais ce sont des milieux fragiles qu’il faut préserver lors des interventions en forêt.
LES INDICATEURS SUIVIS PAR LA FILIÈRE POUR MESURER SON ACTION ET SON IMPACT
> Préserver la qualité des éléments essentiels à la vie
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